Autoformation d’Echographie de l’Epaule

 

Radio-anatomie normale et lésions dégénératives de la coiffe des rotateurs

La neuropathie de l’épaule
 
- La neuropathie de l’épaule représente 2% des épaules douloureuses des sportifs (sports d’armer, de lancer surtout).
- Le diagnostique est souvent difficile à poser.
   
Le syndrome du nerf sus-scapulaire
               
 
- Il est le résultat de la compression du nerf sus-scapulaire au niveau de l’échancrure coracoïdienne le plus souvent, voire parfois au niveau de l’échancrure spino-glénoïdienne.
- Et ce, suite à des microtraumatismes par compression et étirement, ou bien par macrotraumatisme.
- Il a comme conséquence une atteinte du muscle supra et infraspinatus.
 
Au stade pré-amyotrophique, on aura cliniquement :
  - Une douleur postérieure ;
- Une baisse de la performance.
- Un cross arm test positif.
- Un déficit de la force de la rotation externe.
- Un déficit proprioceptif.
               
Au stade amyotrophique :
  - L’échographie aidera à poser le diagnostic positif, en confirmant la présence d’une amyotrophie de la fosse supra et ou infra-épineuse.
- Le muscle paraîtra alors plus minces et plus échogène, avec perte de son aspect biconvexe.
               
La paralysie du nerf Charles Bell(ou nerf grand dentelé)
- Elle résulte d’un étirement majeur lors de mouvement de l’élévation antérieure du bras (tennis, bowling…).
- Elle se manifeste cliniquement par :
  • Une douleur postérieure.
• Un défaut de fixation de l’omoplate contre la cage thoracique (scapula alata).
• Une limitation des amplitudes articulaire de la gléno-humérale par défaut de rotation de l’omoplate.
               
- Le nerf axillaire peut être comprimé dans l’espace quadrilatère.
- Le teres minor et parfois le deltoïde sont atteints par la dénervation.
- Les signes échographiques en faveur d’une neuropathie sont :
  • L’œdème et l’amyotrophie du territoire concerné.
• La présence d’un kyste paralabral.
• Le conflit comprimant le nerf subscapulaire, entrainant une dénervation du supra et de l’infraspinatus.
- L’électromyogramme :
  • confirmera l’atteinte.
• localisera son niveau.
• Eliminera les autres diagnostics différentiels (lésion de la coiffe, atteinte radiculaire du C5-C6, syndrome de Parsonnage Turner).