Autoformation d’Echographie de l’Epaule
• La première pré-calcifiante avasculaire: qui serait due à une hypoxie localisée correspondant à la formation de foyers de métaplasie fibro-cartilagineuse dans le tendon. • La seconde est calcifiante: les cristaux calciques remplacent progressivement les zones de fibrocartilage. • La troisième phase de résorption: débute après une période de stabilisation ou d’inactivité, c’est la plus symptomatique. • La dernière phase de cicatrisation avec réparation complète du tendon, qui peut être contemporaine de la précédente. |
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Tout déséquilibre entre la coiffe des rotateurs et le deltoïde causé par le surmenage fonctionnel, professionnel ou sportif aboutira à un conflit sous acromial, et donc à des microtraumatismes répétés de la coiffe. Il s’agit alors d’une pathologie « régionale» de l’espace sous-acromial, qui peut évoluer en 3 stades de la tendinopathie à la rupture de la coiffe des rotateurs, et parfois à une arthropathie complexe et invalidante. |
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Le stade I | |||
Correspond à une irritation de la coiffe, responsable d’œdème et de micro-hémorragies au sein de la bourse sous acromio-deltoïdienne. |
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Le stade II | |||
Correspond à une installation de la fibrose de la BSAD; avec une tendinite de l’infraspinatus. La bourse perd alors ses capacités de glissement et les tendons sont définitivement fragilisés. |
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Le stade III | |||
Les lésions tendineuses sont plus sévères, avec le plus souvent une rupture dégénérative du supraspinatus ou du tendon du long biceps. |
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N.B : Les trois stades se rencontrent théoriquement à des âges différents : | |||
Stade I vers 20 ans | |||
Stade II vers 30 ans | |||
Stade III vers 40 ans | |||
On en distingue: | |||
- Les tendinopathies non rompues calcifiantes de la coiffe, qui représentent environ 7 % des épaules douloureuses, touchant souvent le tendon du supraspinatus, et qui sont très rares avant 30 ans et exceptionnelles après 70 ans, avec une prédominance féminine et chez les sédentaires. - Les tendinopathies non rompues non calcifiantes de la coiffe. - Les ruptures partielles de la coiffe, qui sont deux fois plus fréquentes que les lésions transfixiantes. - Les ruptures transfixiantes de la coiffe, dont l’incidence augmente régulièrement avec l’âge, et concernent préférentiellement le tendon supraspinatus à son insertion. - L’arthrose secondaire à la rupture de la coiffe des rotateurs ou omarthrose excentrée |